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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 16:01

Les politiciens constituent la caste des beaux parleurs, qui se sont approprié le pouvoir par leur seule capacité à convaincre, sans aucune référence, qu’ils sont à même de gouverner. Ces hommes et femmes politiques gagnent, tous autant qu’ils sont, quelques dizaines de milliers d’euros par mois. Le Président, les ministres, les sénateurs, les députés ; cumulards, profiteurs et incapables. Tous ces énarques, hauts fonctionnaires incompétents, qui s’entourent d’une administration pléthorique à leur service et qui sont à la tête de ces Agences inutiles et coûteuses, des ministères scandaleusement dispendieux ou des régions, des communautés d’agglomération et autres structures locales inutiles.

 

Tous les privilèges qui accompagnent cette caste :

  • 5 ans de droit au chômage pour les députés non réélus, alors que pôle emploi radie à tour de bras les chômeurs ;
  •  Retraite confortable à 50 ans pour Anne Hidalgo, ancienne compagne de François Hollande et haut fonctionnaire du ministère du travail qui se présente sans vergogne à la mairie de Paris, alors que l’on demande aux Français de travailler jusqu’à 67 ans ;
  •  Avantages fiscaux en plus du fait qu’ils se soustraient à l’impôt par des manœuvres qu’ils connaissent bien.

Il faut que le peuple nourrisse cette aristocratie et ses gens. Alors Bercy, temple des privilégiés parmi les privilégiés, bureau des inquisiteurs aux méthodes arbitraires et dont l’ex-chef (Jérôme Cahuzac) a lui-même été convaincu de fraude, invente toute sorte de taxes et impôts dans l’intérêt de l’Etat au détriment des citoyens. Ce ministère composé à 80% d’énarques, se fait une nécessité de soumettre tout contribuable qui ose contester, à tort ou à raison, l’impôt. Il use également de son pouvoir pour anéantir tout citoyen rebelle, par des contrôles fiscaux irrégulier ou pour le moins contestables.

 

Aujourd’hui, celui qui veut entreprendre, celui dont l’économie du pays a besoin, doit savoir que 75% des plus-values économiques que génèrera son activité, seront captés par l’Etat. Dès lors, comment s’étonner que les jeunes diplômés partent à l’étranger, que les capitaux fuient la France, que les entreprises internationales préfèrent investir en Allemagne ou en Angleterre.

 

Fort de ce constat, le gouvernement dit « socialiste » n’a rien trouvé de mieux que de proposer aux chômeurs une aide au départ à l’étranger. Car pour ces hommes et femmes politiques, parasites professionnels, il est plus avantageux et commode de maintenir les intérêts d’un Etat dominant au service de l’oligarchie et de se débarrasser des chômeurs, plutôt que de réfléchir au développement économique et au bien-être de la population.

 

Démonstration :

Prenons l’exemple simple d’un petit entrepreneur, la trentaine, célibataire, qui achète en gros un produit unique et le revend au détail aux particuliers. Il souhaite réaliser une marge de 30%.

 

La petite SARL achète le produit 100 € HT et le revends 130 € plus 19,6% de TVA, soit 155,50 euros TTC dont 25,50 € de TVA.

 

Le volume de vente est de 250 unités par mois. Soit un chiffre d’affaire annuel de 466 500 €. L’Etat récupère chaque année 76 500 € au titre de la TVA.

 

L’entrepreneur se rémunère 2 500 € brut par mois, soit un salaire net de charges salariales de 1 950 € par mois. L’Etat récupère 1 725 € au titre des charges sociales : Charges patronales (47% du salaire brut = 1 175 €) et charges salariales (22% du salaire brut = 550 €).

 

La marge nette annuelle de l’entreprise est de 90 000 €, correspondant à la marge brute (prix de vente moins prix d’achat = 166 500 €) moins la TVA reversée à l’Etat (76 500 €).

 

Le bénéfice avant impôt de l’entreprise est de 45 900 € correspondant à la marge net moins les salaires et charges ; soit 90 000 € moins le salaire brut (30 000 €) et les charges patronales (14 100 €). Sur ce bénéfice annuel, l’Etat récupère l’Impôt sur les Sociétés par tranche (15% puis 33,33%), soit 8 130 €. Il reste à la société 37 770 € de bénéfice net à distribuer.

En fin d’année, l’entrepreneur se verse le bénéfice net de la société au titre des dividendes. 

 

Calcul étant fait, le petit entrepreneur gagne un salaire net annuel de 23 400 € plus 37 770 € de dividendes, soit 61 170 €.

Sur ce revenu, l’Etat récupère un impôt sur le revenu égal à 13 200 €.

Par ailleurs, dans sa commune de résidence, l’entrepreneur paye 2 500 € d’impôts locaux.

In fine, le revenu annuel de l’entrepreneur, net de taxe et impôt, est de 45 500 €.

 

Pour sa part, l’Etat a récupéré :

  • 76 500 € au titre de la TVA ;
  •  20 700 € au titre des charges sociales (patronales et salariales) ;
  •  8 130 € au titre de l’impôt sur les sociétés ;
  •  13 200 € au titre de l’impôt sur le revenu ;
  •  2 500 € au titre des impôts locaux.

Soit un total, pour l’année d’exercice de l’entrepreneur, de 121 030 €.

 

Ainsi, cet entrepreneur, qui aura réalisé un chiffre d’affaire annuel de 466 440 € dont 166 500 € de plus-value économique, aura un revenu net annuel de 45 500 € contre 121 000 € d’impôts et taxes pour l’Etat. Le rapport est de 27,3% de la plus-value pour l’entrepreneur contre 72,7% pour l’Etat. L’Etat empoche 2,7 fois plus de revenus que l’entrepreneur, quasiment sans rien faire (tout est informatisé).

 

De même, si l’on ne prend que l’exemple des salariés d’entreprises ; pour un salaire brut de 2 500 €, donc un salaire net annuel de 23 400 €, l’état capte près de 26 000 € de charges et impôts divers, c’est-à-dire plus que le revenu du salarié.

 

Ce n’est plus une contribution aux charges collectives mais un véritable racket, sans compter les recettes substantielles des contraventions en tout genre et les diverses taxe locales sur l’eau, le gaz et l’électricité. La pression fiscale serait acceptable si la population tirait des bénéfices équitables de ces impôts et taxes mais la sécurité sociale est en faillite, la retraite n’est plus garantie (sauf bien sûr pour les hauts fonctionnaires) et la dette colossale qui pèse sur chaque citoyen ne fait qu’augmenter. Aussi, lorsque l’on constate le gaspillage monstrueux de l’Etat et la pauvreté grandissante, on ne peut que trouver cela révoltant. Le budget annuel des quelques 1244 Agences de l’Etat représente 50 milliards d’euros, pour des services souvent inexistants ou inutiles mais il faut bien « caser » les énarques aux salaires extravagants (150 à 400 k€ annuel). Le gaspillage dans les ministères se chiffre en plusieurs centaines de millions d’euros (sans surprise, Bercy se sert copieusement). Le coût colossal d’une décentralisation redondante, unique en son genre parmi les pays industrialisés (là encore, tous les parasites se mobilisent). La France compte près de 25% de fonctionnaires parmi les actifs (41% du budget de l’Etat), contre une moyenne de 17,5% en Europe. La présidence de la république française a le budget le plus élevé d'Europe : 112 millions d’euros par an contre 38,2 millions pour la couronne britannique, 30,7 millions d’euros pour la présidence de la république fédérale d’Allemagne ou 14,2 millions pour la couronne belge.

 

Aujourd’hui, l’Etat oligarque et fumiste n’existe que pour son propre compte. Son objectif étant de capter le maximum de ressources, au détriment de la population et de lancer des projets aussi irréfléchis que coûteux dans le but de faire croire qu’il gère le pays.

 

Quand les électeurs s’apercevront-ils enfin qu’il n’y a pas de fatalité, que la France a les moyens de permettre à tous les citoyens de vivre bien et que l’Etat est en très grande partie responsable de la crise et de la pauvreté ? Car il faut bien se rendre à l’évidence que les dizaines de milliards d’euros dilapidés par l’Etat chaque année seraient profitables à la consommation, la croissance et à la baisse du chômage, s’ils étaient injectés dans le circuit économique plutôt que dans le maintien d’un Etat coûteux à outrance.

 

Ceux qui ont pris le pouvoir, qui ont fait de la Politique une profession apprise à l’ENA, ont tout intérêt à cultiver la précarité et la peur des citoyens pour préserver leur ascendance sur le peuple, qui sollicite naïvement leur bienveillance, et tirer ainsi profit de leur position dominante. Les ouvriers qui implorent l’aide de l’état pour empêcher leur licenciement ne s’imaginent pas que c’est précisément l’Etat qui a généré la situation dans laquelle ils se trouvent.

 

D’une manière générale, tout ceux qui accusent les « patrons » d’être à l’origine de leurs turpitudes et prônent un état fort, se trompent de cible et, pour le moins, oublient qu’un Etat fort ne peut se concevoir qu’avec une classe dirigeante compétente, intègre, honnête et équitable. Or, nous sommes exactement dans le schéma inverse et les abus de l’Etat (de l’oligarchie politique) constituent, sans aucun doute, un cancer qui ronge l’économie et le bien être de chacun.

 

Toutes les gabegies et tous les scandales politico-financiers, que les contribuables doivent éponger au détriment de leur bien-être, devraient ouvrir les yeux aux électeurs. Il convient d’arrêter de voter pour cette « aristocratie républicaine » (le fameux vote « utile », qui n’est utile qu’aux profiteurs) et de s’intéresser, au moment des élections, aux candidats intègres, de bonne volonté, compétents et ayant fait leurs preuves dans la vraie vie active que mène le peuple. 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 16:30

 

Les présidents de la république française sont plus ou moins appréciés de la population selon leur obédience politique mais aussi en fonction de la conjoncture. Des sondages réguliers estiment leur cote de popularité tout au long de leur mandat et les français commentent parfois des orientations politiques surprenantes. Généralement, la cote des présidents a des hauts et des bas mais se maintient globalement, in fine, autour de 50% de satisfaction. Nicolas Sarkozy fait exception.

 

Avec des records d’insatisfaction, Nicolas Sarkozy se démarque clairement de ses prédécesseurs. En fonction des instituts de sondages, sa cote de popularité est passée d’un maximum de 69% en 2007 (IFOP) à un minimum de 26% en 2010 (TNS-Sofres). Le meilleur minimum obtenu en 2010 est de 34% (CSA et LH2) pour un maximum de 65% en 2007 (mêmes instituts de sondage). En mai 2011, selon les chiffres de l’institut TNS-Sofres sa cote de popularité est descendue à 20%.

 

Hélas, ce n’est pas tout.  En effet, depuis son élection à la présidence de la république, Nicolas Sarkozy a essuyé régulièrement des interpellations ou agressions de la part de citoyens : En 2007, c’est un marin pêcheur du Finistère qui le menace du haut de son bateau « si je descends, je te mets un coup de boule » ; En 2008, c’est au salon de l’agriculture à Paris qu’un badaud lui lance «  toi tu ne me touches pas, tu me salis », ce à quoi lui répond élégamment N. Sarkozy « Alors casse toi pauv' con » ; En 2009, c’est dans la Manche que le président est bousculé. Cette année, 2011, un conseillé municipale du Morbihan fustige vertement N. Sarkozy et, plus récemment, le 30 juin, c’est Hermann Fuster, un employé municipal du Lot-et-Garonne, qui agresse le président.

 

De toute évidence, à travers la France, des gens sont excédés au point de molester le représentant de l’état. Ces comportements assez singuliers montrent à quel point le président ne laisse pas indifférant. Ce dernier, d’ailleurs, n’a pas non plus, semble-t-il, de retenue à l’égard de ceux qui l’invectivent. On peu, dès lors, s’expliquer pourquoi il s’entour de tant de forces de police à chacun de ses déplacements.

 

Bien sûr, à chaque fois que le président est molesté, des têtes tombent et les procureurs, à la botte de ce dernier, jouissent de l’occasion de pérorer en prononçant  leurs fameux discours emphatiques qu’ils affectionnent tant ; à l’image de Pascal Prache qui lors de son réquisitoire contre Hermann Fuster débitait cette tirade ubuesque « En vous en prenant au président de la République, c'est un tabou qui a été brisé, celui de l'intégrité physique de celui qui est la clé de voûte des institutions » et cette affirmation pour le moins excessive  « … c'est un enjeu démocratique que vous avez mis en péril »

 

Au travers de ce que subit le chef de l’état, on comprend que le thème de l’insécurité est majeur à ses yeux. Il convient également de se rappeler ces mots surprenants que Nicolas Sarkozy avait prononcés lors de l’un de ses discours pré-électoraux : « …je vous protègerai… ».

Protéger de quoi ? Et par qui ?! C’est à croire que N. Sarkozy pense que les français vivent dans la peur. Ne serait-ce pas ce qu’on appelle, en psychologie, une « projection » ? D’ailleurs, il serait intéressant de savoir à quand remonte son sentiment d’insécurité, en nous rappelant le proverbe, qui veut que l’on récolte ce que l’on sème.

 

Peut-être que des tests psychologiques nous permettraient de mieux connaître les candidats avant les élections présidentielles… mais ce serait leur faire subir un supplice, sans pour autant être garanti d’un résultat rationnel.

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 22:20

 

En 1997, Lionel Jospin prend les rênes du gouvernement et nomme Martine Aubry au ministère de l’emploi et de la solidarité. Dès 1998 celle-ci commence à œuvrer pour les « 35 heures » et en 2001 Jospin commence à recruter en masse des fonctionnaires avec toujours l’idée de réduire le chômage. Aujourd’hui, Martine Aubry est fière d’avoir porté les 35 heures et prévoit de recruter encore quelques centaines de milliers de fonctionnaires.

 

Nous savons tous que la loi sur les 35 heures a été très populaire. A l’époque, on évoquait les grandes avancées sociales ; comme la réduction du temps de travail, les congés payés, etc. ; qu’avait permis le parti socialise dans l’histoire. Les syndicats applaudissaient et les travailleurs se félicitaient d’avoir un gouvernement socialiste.

Malheureusement, si au sortir de la guerre la France était dépeuplée et que le travail ne manquait pas, pendant le gouvernement Jospin, c’était la crise. Les entreprises peinaient à avoir des commandes et les PME/PMI survivaient tant bien que mal. Contrairement à l’après-guerre, il s’agissait de travailler dur pour être en mesure de facturer et de garder l’entreprise à flot.

 

Dans ce contexte, les 35 heures hebdomadaires ont tout simplement ruinées les entreprises les plus fragiles, en diminuant la charge de travail pour un même coût. Parallèlement, le financement de cette mesure ; qui, en définitive, n’a bénéficié qu’aux grandes entreprises à même de réaménager leurs effectifs ; a coûté cher au contribuable, déjà bien chargé par les impôts. Bref, les « 35 heures » ont été une mesure typiquement démagogique basée sur un sophisme, que seul un énarque est capable de défendre sans y trouver la moindre contradiction.

 

Lorsque l’on n’est déjà pas capable de raisonner, plus grave encore est de prétendre que l’emploi de fonctionnaires participe à la réduction du chômage. Il est pourtant évident que le travail d’un salarié productif génère du profit et que celui d’un administratif n’est qu’une charge. Autrement dit, les premiers créent de la richesse les seconds ne sont qu’un coût.

Lorsqu’un salarié productif reçoit en salaire une partie de la richesse qu’il a généré, il en conserve une partie pour son propre compte et en donne une autre à un non productif. Si bien que les salariés non productifs, dépensent et paient leurs impôts avec l’argent qu’ils ont reçu grâce aux productifs. Ainsi, chaque fois que l’état embauche un fonctionnaire, ce sont les productifs qui vont payer son salaire et ses impôts via les prélèvements obligatoires de l’état. On peut même se poser la question de savoir pourquoi les fonctionnaires payent l'impôt puisqu’ils n’ont pas de plus-value économique au sens de la création de richesses et qu'ils ne font que rétrocéder une partie des impôts qui ont servi à les rémunérer et qui proviennent de taxes sur les richesses générées.

Le chômage ne peut pas être résolu par l’emploi de non productif car leur travail n’est pas accompagné d’une création de richesse capable de les rémunérer.

En Europe, l’effectif moyen de la fonction publique est de l’ordre de 17,5% des actifs. En France, il est de près de 25%, d’où, en partie, les impôts considérables que les contribuables doivent payer.

 

Par ailleurs, un sondage IPSOS révèle que 75% des jeunes ont pour ambition de travailler dans la fonction publique. Quel sens du civisme ! Souhaitons que les 25% restant aient l’ambition de gagner suffisamment d’argent pour nourrir les premiers.

Pour l’heure, Martine Aubry a bien l’intention de gagner la présidentiel de 2012. Si tel était le cas, elle ferait certainement beaucoup d’heureux parmi 75% des 15-30 ans… Au moins la première année de son élection.

 

Les politiciens et politiciennes, qui par ambition du pouvoir usent de démagogie au prix de la ruine de la France, devraient être mis en examen. Hélas, tout le monde, du moins la classe politique, feint de croire qu’il ne s’agit que d’erreurs de jugement.

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 22:38

 

Deux personnalités diamétralement opposées se disputent la première place de la candidature écologiste à l’élection présidentielle de 2012 : Eva Joly, une ancienne magistrate, connue pour sa lutte contre la corruption et Nicolas Hulot, homme de médias, connu pour ses émissions sur la nature.

 

Ces deux concurrents aux primaires d’Europe Ecologie - Les Verts revendiquent, chacun selon leur caractère, le titre de candidat :

 

Eva Joly, issue d’une famille modeste, est laborieuse. Elle a réussi honorablement ses études de droit et de sciences politiques qui l’ont conduite à la carrière que nous connaissons, dans la justice. Elle incarne parfaitement le petit juge d’instruction tenace et pointilleux qui, contre vents et marrées, mène son enquête ; un peu comme l’inspecteur Javert, dans « Les Misérables » de Victor Hugo, poursuit sans relâche Jean Valjean. Son honnêteté est incontestable et sa défiance marquée envers le patronat trahit un certain besoin de vengeance envers l’injustice de la vie, qui ne lui a pas facilité sa jeunesse. Eva Joly estime d’ailleurs, que « les grandes écoles sont au centre de l'inégalité française » car ce sont elles qui forment les grands patrons. Ce dernier constat, qu’elle interprète d’une manière quelque peu abusive, révèle un raisonnement intuitif ou viscéral plutôt que scientifique ; caractéristique plutôt commune chez les gens de justice. Or, si la gestion d’un pays nécessite des qualités humaines, les capacités de raisonnement et d’anticipation sont fondamentales.

 

Nicolas Hulot, quant à lui, représente l’archétype de l’aventurier. Il aime voyager, découvrir et communiquer avec les autres. Il n’a pas d’enjeu autre que celui de collecter suffisamment d’argent pour partir toujours plus loin, plus près des espaces mal connus de la civilisation. Pour cela, il faut convaincre, se faire connaître, vendre du rêve. Christophe Colomb était passé par ces contraintes en son temps. La dernière trouvaille de Nicolas Hulot pour se vendre à la population et au monde politique, a été son « Pacte écologique ». Les politiciens y ont trouvé leur intérêt en surfant sur la vague du développement durable et de la sauvegarde de la planète. Ce pacte, non respecté, a permit à chacun de s’octroyer une plus-value en terme de respectabilité. Malheureusement, la célébrité et le boniment n’ont jamais fait avancer un pays.

 

Le parti écologiste a bien du souci à se faire. Ni la rigueur administrative et l’analyse approximative d’un ancien juge, ni la légèreté et le battage d’un aventurier ne pourront donner une crédibilité à un mouvement qui se veut porteur de valeurs économiques et sociales dans le cadre d’une idéologie écologiste.

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 12:02

 

 « Le monde est plein de gens qui ne sont plus sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, tout petit prince a des ambassadeurs, tout marquis veut avoir des pages. »

La Fontaine

 

Illustration

Les prochaines élections présidentielles auront lieu dans un an. Les candidats commencent à se déclarer, à l’instar de François Hollande qui a annoncé sa candidature aux primaires socialistes le 31 mars dernier. Depuis plusieurs mois déjà cet homme politique, ordinairement jovial et bien en chair se prépare. Il fournit beaucoup d’efforts pour ressembler au candidat idéal.

 

D’abord une cure d’amaigrissement et une nouvelle personnalité pour paraître plus sérieux, plus austère, plus conforme à l’image d’un personnage conscient des problèmes de la France et dont la dimension est celle d’un vrai chef d’état. Sa candidature aux dernières cantonales était l’occasion de sonder l’électorat ; Son élection à la présidence du conseil régional de Corrèze est un cran de plus vers la stature convoitée de président de la république.

 

Ensuite, une gestuelle et un ton à la fois volontaire et serein. Son modèle est François Mitterrand, la « force tranquille », qui a gouverné sans partage pendant 14 ans et dont ni la droite ni la gauche n’ose contester la carrure politique.

 

Comme François Mitterrand, juste avant de gagner les élections présidentielles de 1981, François Hollande a choisi de prononcer, son premier « grand discours » au théâtre de Rutebeuf de Clichy La Garenne. Ce discours du 27 avril est probablement l’aboutissement de sa tentative de mimétisme : Il adopte les mimiques de François Mitterrand jusqu’au clignement des yeux. Il ne lui manque que le chapeau en feutre noir.

 

Dans sa quête du pouvoir, François Hollande semble convaincu que les efforts qu’il déploie pour ressembler à un chef d’état vont faire de lui le prochain président de la république française.

 

 

Morale

A défaut d’avoir du charisme, bien des personnalités se donnent beaucoup d’importance et s’imaginent pouvoir ainsi rivaliser avec les plus grands. Elles ne font que détourner inutilement l’attention et finissent, en définitive, aussi bas qu’elles ont voulu monter car, quand l’imposture des vaniteux est révélée, les critiques deviennent acerbes. A ce propos, on pourrait également citer Nietzsche : « Ne t’enfle pas, autrement la moindre piqure te fera crever. »

C’est ainsi qu’en vue des élections de 2012, nombreux sont ceux qui prétendent peser sur le choix des électeurs, que ce soit directement pour la présidence ou en appuis à un candidat potentiel. Ce phénomène concerne autant la sphère politique que celle des médias. En revanche, on ne voit pas de gestionnaires aguerris, qui pourtant auraient plus de raison de vouloir se faire connaître sans pour autant avoir besoin de s’enfler.

 

« La chétive pécore s'enfla si bien qu'elle creva. »

La Fontaine

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:24

 

 « Avec plus de raison nous aurions le dessus, si mes confrères savaient peindre. »

La Fontaine

 

Illustration

La gestion de l’état a toujours été l’affaire de quelques un, lesquels ont imposés leurs décisions et présentés le monde à travers le prisme de leur personnalité.

 

Ainsi, au sommet des partis politiques, la bataille fait rage pour prendre le pouvoir et imposer ses choix. Tout en bas de l’échelle les militants, les purs, ceux qui croient encore et toujours que le parti va changer la donne, s’activent et servent l’appareil dans l’espoir qu’un jour ils auront eux aussi leur part de décisions. Ils ne sont pas toujours dans la ligne du parti, s’étonnent parfois des discours de leurs chefs mais peu importe, l’idéologie à laquelle ils croient est celle revendiquée par le mouvement auquel ils adhèrent et on les a convaincu qu’ils sont bien utiles à leur place de colleur d’affiches.

 

Les autres citoyens, c'est-à-dire 98% des français en âge de voter, ne font que suivre et subir la gouvernance. Certains se déplacent aux bureaux de vote mais beaucoup ne s’expriment pas par la voix des urnes. Il faut voter, dit-on, si l’on veut se faire entendre mais il faut dire aussi que souvent le choix se résume à un dilemme entre Charybde et Scylla. La politique est un métier bien protégé par des professionnels et le suffrage universel permet d’assoir légitiment les intérêts de cette caste puisqu’il procède de la démocratie.

 

C’est pourquoi, quel que soit le parti en place, le citoyen n’y trouve jamais son compte. Les promesses sont oubliées et  la démagogie brosse un tableau à l’avantage de la politique : L’économie prend des allures de croissance, le social progresse, le chômage diminue et l’optimisme des ménages est à la hausse. S’il y a un problème, le gouvernement est là, qui va se mobiliser et apporter la bonne solution. Le problème persiste ? C’est la faute à la conjoncture, à la mondialisation, à la politique étrangère, au réchauffement climatique et autres paramètres dont l’état n’a pas la maîtrise.

 

Les citoyens, pour la plupart, afférés à des tâches ordinaires et préoccupés par le quotidien préfèrent ignorer la supercherie. Les loisirs et les petites distractions sont bien plus réconfortants que l’art de la politique.

 

 

Morale

La France évolue au gré des intérêts de la classe politique et l’image que l’on en présente est celle que veulent renvoyer les politiciens. Il n’y a ni adéquation entre les décisions et les aspirations du peuple, ni vérité entre la réalité et les discours.

 

Pour le commun des citoyens, la politique n’est qu’un combat des chefs et les périodes électorales sont l’occasion, non pas d’évaluer les programmes des candidats mais de faire des paris sur leurs scores potentiels.

 

Pourtant, les français ne sont ni dupes ni dépourvus de bon sens et nombre d’entre eux ont de bonnes idées. Ce qu’ils n’ont pas, c’est l’art de la politique politicienne.

 

Alors, laissons la rhétorique, les partis politiques et les gourous aux politiciens et faisons de la politique autrement. Exprimons nous sur le net, échangeons nos idées sur les forums, rejoignons les sites fédérateurs, formalisons nos idées communes, faisons des pétitions car l’avenir de la France est une affaire de démocratie au sens premier du terme. Ce ne sont pas l’énarchie, la nomenklatura ou le « copinage » qui doivent présider au choix de nos représentants mais la compétence avérée et reconnue par tous.

 

C’est ainsi que quiconque pourra prétendre à la gouvernance sans être obligé de passer par le filtre des appareils politiques. Dès lors, l’administration de la France sera à l’image des français.

 

« Mais l’ouvrier vous a déçus, il avait liberté de feindre. »

La Fontaine

 



Concrètement c’est ici

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 14:05

 

 « Chacun se trompe ici-bas. On voit courir après l'ombre tant de fous qu'on n'en sait pas la plupart du temps le nombre. »

La Fontaine

 

Illustration

Nicolas Sarkozy, notre président, avait promis d’assainir les finances de l’état.

Lors de sa campagne présidentielle, il identifiait les excès de la dépense publique comme le mal à traquer. Moins de dépense, plus de pertinence dans la gestion du fonctionnement de l’état, devait conduire à la réduction de la dette et à terme, à la baisse des impôts afin de favoriser le cercle vertueux de la consommation, la production et l’emploi.

 

Mais bientôt, alors qu’il est au pouvoir, il considère les « nantis », s’expatriant avec leurs richesses las de la pression fiscale. Il voit de même la possibilité de réduire les dépenses et augmenter les recettes en reculant l’âge de départ à la retraite.

Alors il abandonne la réforme de l’état et la traque du gaspillage de l’argent publique pour se tourner vers le bouclier fiscale et la réforme des retraites. Il n’est plus question de moins dépenser mais de faire rentrer plus d’argent dans les caisses de l’état.

 

Hélas, le bouclier fiscal s’avère mal compris et le volet « régimes spéciaux » de la retraite est défendu bec et ongles par les syndicats.       

Notre président tente alors de porter son action vers l’impôt sur les grandes fortunes, le reconsidère, l’aménage et cantonne par ailleurs le dossier de la retraite au recul de l’âge légal de départ.

 

Tous ces tournoiements n’ont de résultats que de semer le trouble et, ni la réduction de la dette ni les recettes supplémentaires ne sont acquises.

 

 

Morale

Le navire est percé et prend l’eau. Le capitaine voit le trou mais au lieu de s’afférer à colmater la brèche, il se demande s’il vaut mieux écoper avec un seau ou avec une serpillère et tergiverse entre des solutions jusqu’à ce que le bateau sombre.

 

Le problème de la dette réside principalement dans le poids que pèsent les coûts de fonctionnement de l’état dans les dépenses publiques : La recette des taxes et impôts est gaspillée, les ministères considèrent l’argent du contribuable comme une manne inépuisable, les fonctionnaires sont légions et leur rémunération absorbe à elle seule près de la moitié du budget de l’état. Sur ces sujets, tout internaute peut facilement trouver des détails issus des rapports de la Cour des Comptes. Il en ressort qu’une gestion saine des dépenses et des ressources de l’état nous ferait économiser des dizaines de milliards d’euros chaque année. Ces milliards devraient bénéficier à la France productive mais au lieu de cela leur gaspillage est source de paupérisation des français.

Or, Nicolas Sarkozy, bien que conscient de cet état de fait, a lâché les actions qu’il comptait mettre en œuvre au titre de la réforme de l’état au profit de la solution consistant à augmenter les recettes. Cette dernière décision s’est muée alors en un marasme social.

 

Lionel Jospin et Martine Aubry s’étaient également fourvoyés en croyant réduire le chômage par l’emploi de fonctionnaires et la mise en œuvre des 35 heures. Ces mesures n’ont fait qu’aggraver la crise par des charges accrues et l’asphyxie des petites entreprises.

 

Il convient, nonobstant de souligner que les ministères majeurs comme la santé et l’éducation, sont malheureusement dépeuplés de leurs forces vives mais pas de leur administration qui, elle, est pléthorique.

 

Tant que les politiciens et politiciennes ne se résoudront pas à décharger la France productive du poids financier démesuré de l’état et préfèreront traquer la moindre niche fiscale, ils ne feront que chasser l’ombre et non la proie.

 

« À toute peine il regagna les bords, et n'eut ni l'ombre ni le corps. »

La Fontaine

 

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